Archives mensuelles : mai 2005

    1. Accueil  - 2005  - 
    2. mai
    18Mai, 2005
    Ravel 2004 – 30 ans de passion

    Le trentenaire d’existence d’un club de modélisme est un événement rare. Pour fêter le sien, quoi de mieux pour le MCCR que d’organiser une exposition gigantesque des réalisations de ses membres, en bateaux, avions, trains, maquettes, voitures, etc … ? quelques photos pour vous faire partager ce grand moment !


    par René LAVOLE à travers les photos de A.J.LEFEBVRE/M.DELORME


    Le trentenaire d’existence d’un club de modélisme est un événement rare. Pour célébrer le sien, le Model Club de la Cour Roland a organisé une exposition pluri disciplinaire des réalisations de ses membres dans la grande salle Ravel de VELIZY. Peu médiatisée, cette manifestation méritait de rester dans la mémoire collective de tous ses participants, ce reportage y contribuera.


    Une telle expo, c’est d’abord des préparatifs, des transports de matériels avec tous les aléas qui surviennent inévitablement. Sous la houlette du chef d’orchestre Léon LE CORRE, haut perché, le ballet de la mise en place se joue à guichet fermé en dépit des facéties du danseur étoile chinois Michel DELEPAULE.

    Le travail harassant des chevilles ouvrières du MCCR porte ses fruits, nos chers modèles en tout genre font leur entrée dans la place, après avoir été photographiés par Michel DELORME, ceci pour bénéficier d’une assurance « âprement négociée » au cas où…..

    Alors que les derniers détails se règlent, l’inauguration de l’expo placée sous l’autorité du nouveau maire de VELIZY, monsieur LOISON qui coupe le traditionnel ruban, se fait avec solennité pendant que le pot offert par le club s’organise « sur la patte de l’ancre » comme on dit dans la Marine, quand les événements sont précipités.


    Les officiels expriment à Eric JOULOT notre Président, leur satisfaction après le tour d’horizon qu’ils viennent de faire en contemplant l’extrême variété de nos reproductions.

    Comme eux, faites en l’inventaire visuel en suivant le guide

    Un stand de compétitions des désormais célèbres « Les Mousquetaires » et de « l’Italienne » présente un diaporama complet de tout ce qui se fait en matière de bateaux de vitesse. Electriques ou thermiques, le parc entretenu pendant les courses par Dominique BORDRON est au top niveau technique.

     

    Un espace voitures de course type circuit 24, permet une animation pour les jeunes et soyons honnêtes, aussi les moins jeunes….. en nocturne. Ceci explique par exemple, le réveil difficile de Thierry CARPENTIER après une nuit de garde dans le local au pied de ses chers bolides marins.

    Une distillerie en coupe construite par Claude MOUSSEZ montre à merveille ce que le modélisme peut aussi revêtir un caractère pédagogique.

    Des bateaux, encore des bateaux, toujours des bateaux, du chalutier au cargo, en passant par les péniches et autres navires fluviaux, de plaisance ou de travail, de pompiers, de gendarmes, la panoplie est complète.

    Face à cette armada pacifique, James LEFEBVRE ou Alain BOND, on ne sait plus ! En compagnie de sa charmante épouse, il a mitraillé littéralement l’expo pour nous donner un chef d’œuvre de vidéo de notre manifestation. Grand merci Alain, tu nous a ravis avec ton Riva, grand merci Jeannine…. tout simplement.

    Dans une deuxième travée, la catégorie Vieux Gréements est imposante. Les grands voiliers de l’omniprésent Michel BOULET recueillent leur succès habituel, de même que les goélettes, sinagots, bisquines ou jonques qui forment une flotte si nombreuse qu’il est hélas illusoire de vouloir citer toutes les unités. A proximité, des vitrines pleines de bateaux en bouteille, de machines à vapeur, de véhicules de collection provoquent l’étonnement des visiteurs.

    Difficile de passer sans voir l’escadre de la Marine Nationale ! Pensez donc, une concentration de quarante-deux bâtiments à la même échelle du 1/100ème dont un groupe aéronaval des années 70 à 90 complet, du remorqueur côtier au porte-avions et ses escorteurs, en passant par le pétrolier ravitailleur, les transports de chalands de débarquement ou les sous-marins. Un deuxième groupe de navires constituant la Royale de l’an 2000 montre l’évolution de la technique navale militaire. Les nombreuses questions posées à votre serviteur attestent de l’intérêt que le public porte aux moyens maritimes de notre défense.

     

    Un bassin d’évolution, destiné à l’écolage ou à la navigation est animé en permanence par Gilles HANIN qui assure une logistique sans faille (réparations, charges des batteries) aidé en cette lourde tâche par le jeune Marius ROLIN qu’il faut remercier pour sa disponibilité. Il ne figure pas hélas sur cette photo significative de l’application de ces petits qui seront notre relève pour le soixantième anniversaire du club !

    « Tournez manèges » chez Albert SOUCHET, et en musique s’il vous plait, hélas vous n’aurez pas le son de sa fête foraine, contentez-vous de l’image.


    René MARTINEAU parti en Espagne pour une exposition internationale nous a laissé une petite partie de sa collection d’objets agricoles, moulins, tableaux de nœuds, enfin quelques bricoles quoi ! Dix mètres linéaires en longueur de table sans parler de ce qu’il y a accroché sur les murs !!!

    Sous l’impulsion d’Edgard ZANDER, la zone ferroviaire connaît une grosse activité. Les amateurs du genre sont gâtés, les réseaux montés fonctionnent à plein régime sans arrêt, au point d’ailleurs que d’après les dires de Gaby DELAFONS, il a fallu changer quelques pièces complètement usées.

    La composante aérienne du club occupe une place de choix dans l’expo : sur l’estrade réservée au spectacle, le chef d’escadrille des « avionneurs » Michel LORIENT présente un simulateur de vol sur lequel un grand nombre de visiteurs se fait la main. Suspendus au plafond, hélicoptères, planeurs et autres aéronefs sont dans leur milieu naturel : les airs. Michel MALABAT a fait disposer les remarquables appareils de Daniel HY de façon telle, que les détails des impressionnants « petits gros » soient visibles. Des constructions de grande dimension en cours, donnent le vertige aux spectateurs qui se demandent comment peut-on ranger chez soi, ou transporter de tels engins. Le flash des leds sur les ailes d’un MUSTANG pour simuler un mitraillage, c’est le petit plus qui rend vivant ce bel ensemble de machines volantes.

    Après quinze jours de plaisir d’exposer mais aussi d’un certain labeur, à vous mes camarades que je n’ai pas nommés alors que vous vous êtes dévoués dans les coulisses pour présenter plus de 500 maquettes superbes, je vous présente mes excuses, mais tous vous reconnaîtrons ainsi que vos mérites, en regardant la magnifique photo de groupe des participants, faite à la clôture de RAVEL 2004. Elle résume la devise du Model Club de la Cour Roland :

     

    Diaporama complet:

    {artsexylightbox picasaUser= »photosmccr » picasaAlbum= »Ravel2004″ carousel= »true » carousel_visible= »4″}{/artsexylightbox}

    17Mai, 2005
    Escapade « les Voileux » du 17 mai 2005

    Mon mini cedar était méconnaissable, je ne pensais pas qu’un petit voilier comme celui-ci tourne et virevolte de cette façon, Gilles n’est pas un simple modéliste mais une sorte de magicien.

    Ce dimanche 17 avril, la section voile, sous la houlette sympathique et …. pro, de Gilles et René inaugurait une nouvelle façon de concevoir une sortie voile en réunissant le maximum de « voileux » qui il faut bien le dire délaissaient quelque peu le bassin.

     

    Le propos n’est pas de polémiquer sur ce sujet, mais il faut l’avouer, le fait de vouloir réunir des membres d’une même section pour leur seul plaisir, mais aussi et surtout pour leur inculquer les notions de base de la navigation à voile, c’est ok. 

    J’avoue humblement qu’après une manipulation et réglage de tout bord (sans jeu de mots) mon mini cedar était méconnaissable, je ne pensais pas qu’un petit voilier comme celui-ci tourne et virevolte de cette façon, Gilles n’est pas un simple modéliste mais une sorte de magicien dont la dextérité manuelle n’est plus à démontrer, tout comme René qui a réglé le mini cedar de notre regretté ami Dédé (qui a du le remercier de son paradis de modéliste) et l’ami Gaby a bien profité de la leçon, puisqu’il l’a dit lui-même j’ai fait un tour complet du bassin ? qu’on se le dise.

    Tous, pardon de ne pas tous vous nommer, étions enchantés de cet après midi, Icare et Eole étaient de la partie.

    J’ai cru remarquer (ce n’est que mon avis) que le fait de se retrouver simplement comme cela, uniquement pour le plaisir de naviguer sans trop vouloir régater, ce qui a quand même été fait, qu’une certaine ambiance régnait, peut-être plus détendue que lors de régates pures, il y a là quelque chose à voir ? pour la suite.

    N’oublions pas le seul vieux gréement qui, avec des batteries un peu faibles a bien mérité de notre admiration, j’ai cité le « flibustier » pardon le Thalassa d’Alain.

    Il n’y a pas de doute lorsque notre Super racer man (vous devinez qui) se mêle de voilier qu’il lance comme son racer, c’est aussi un Super voileux.  La journée se termina avec les racers dont un membre barbu armé d’une canne à pêche s’en alla attraper dans un arbre son racer qu’il a du confondre avec un poisson volant !!! Et pour couronner le tout quelques minutes après, sa barbe et sa moustache ont viré au gris, un frottement et plouf ! son racer a fait des siennes, ne l’accablons pas !

    Voilà, un dimanche pas comme les autres se termine, je regrette que dimanche prochain, je ne sois pas avec vous mais ce n’est que partie remise, en attendant d’autres sorties aussi sympa.

    Texte Jean Pioche – Photos A.J. Lefebvre

    17Mai, 2005
    Escapade « les Voileux » du 17 mai 2005

    Mon mini cedar était méconnaissable, je ne pensais pas qu’un petit voilier comme celui-ci tourne et virevolte de cette façon, Gilles n’est pas un simple modéliste mais une sorte de magicien.

    Ce dimanche 17 avril, la section voile, sous la houlette sympathique et …. pro, de Gilles et René inaugurait une nouvelle façon de concevoir une sortie voile en réunissant le maximum de « voileux » qui il faut bien le dire délaissaient quelque peu le bassin.

     

    Le propos n’est pas de polémiquer sur ce sujet, mais il faut l’avouer, le fait de vouloir réunir des membres d’une même section pour leur seul plaisir, mais aussi et surtout pour leur inculquer les notions de base de la navigation à voile, c’est ok. 

    J’avoue humblement qu’après une manipulation et réglage de tout bord (sans jeu de mots) mon mini cedar était méconnaissable, je ne pensais pas qu’un petit voilier comme celui-ci tourne et virevolte de cette façon, Gilles n’est pas un simple modéliste mais une sorte de magicien dont la dextérité manuelle n’est plus à démontrer, tout comme René qui a réglé le mini cedar de notre regretté ami Dédé (qui a du le remercier de son paradis de modéliste) et l’ami Gaby a bien profité de la leçon, puisqu’il l’a dit lui-même j’ai fait un tour complet du bassin ? qu’on se le dise.

    Tous, pardon de ne pas tous vous nommer, étions enchantés de cet après midi, Icare et Eole étaient de la partie.

    J’ai cru remarquer (ce n’est que mon avis) que le fait de se retrouver simplement comme cela, uniquement pour le plaisir de naviguer sans trop vouloir régater, ce qui a quand même été fait, qu’une certaine ambiance régnait, peut-être plus détendue que lors de régates pures, il y a là quelque chose à voir ? pour la suite.

    N’oublions pas le seul vieux gréement qui, avec des batteries un peu faibles a bien mérité de notre admiration, j’ai cité le « flibustier » pardon le Thalassa d’Alain.

    Il n’y a pas de doute lorsque notre Super racer man (vous devinez qui) se mêle de voilier qu’il lance comme son racer, c’est aussi un Super voileux.  La journée se termina avec les racers dont un membre barbu armé d’une canne à pêche s’en alla attraper dans un arbre son racer qu’il a du confondre avec un poisson volant !!! Et pour couronner le tout quelques minutes après, sa barbe et sa moustache ont viré au gris, un frottement et plouf ! son racer a fait des siennes, ne l’accablons pas !

    Voilà, un dimanche pas comme les autres se termine, je regrette que dimanche prochain, je ne sois pas avec vous mais ce n’est que partie remise, en attendant d’autres sorties aussi sympa.

    Texte Jean Pioche – Photos A.J. Lefebvre

    9Mai, 2005
    Dimanche 24 avril 2005, Le MCCR a organisé sa première course aux pylônes …

    On joue avec des machines rapides. Il FAUT qu’elles soient montées soigneusement avec des commandes parfaitement adaptées

    Et bien voilà, nous y sommes.

    Avec Vincent nous sommes au terrain à Cressely et nous attendons les participants, tous les participants.

    En fait, nous avons organisé la journée de façon très tranquille, pas de risque de ce coté là. Seuls les copains du club ont été prévenus et quelques amis en touriste , pour tenir un chrono ou pour aider à la mécanique.

    Frédéric est là avec nous et première mission : montage des poteaux. Je prépare mes feuilles d’engagement et les feuilles de série.

     

    Le temps est couvert, très couvert, nous passerons notre journée à tourner la tête dans tous les sens en guettant les nuages, les gros et gris, ceux qui font peur.

    Frédéric nous montre son joli Triffik tout neuf et qui n’a jamais volé. Discutage de coup, tout à l’air correct à part une commande de profondeur qui ne revient pas au neutre. La profondeur est dure et la tête de servo est pleine de jeu.

     

    Après une dernière vérification du centrage et des débattements, à la demande de Frédéric, Vincent finit par accepter de lui faire faire son premier vol.

     

    Au retour, commentaires :

    « C’était sur : pilotage dynamique avec correction permanente à la profondeur en plus il faut revoir le réglages des servos d’aileron, je suis à fond de trim et il tire à droite en permanence ».

    Et conclusion sèche : « Pas moyen d’enrouler les poteaux avec ce trognon ».

    Pour les servos d’aileron pas de problème avec la radio programmable, par contre pour la commande de profondeur, c’est le retour à l’atelier obligatoire : un servo à changer et revoir la gaine qui est mal positionnée et provoque du dur.

    Avec Vincent, nous chauffons nos accus.

    Au fait, nous vous confirmons : en tant que batteries de propulsion le NiMh a besoin d’être réchauffé avant de donner tout son potentiel. La semaine dernière sur Aéroforum il y a eu encore une grosse discussion sur l’utilisation d’accus NiMh en aéromodélisme. De toute façon, il faut toujours recharger le NiMh AVANT de voler et quand il fait froid, ils perdent de leur puissance c’est sur. Ensuite, il ne faut pas confondre accus de réception et de propulsion. Pour la propulsion, quand on demande 25A à un accu de 1100mAh, il faut des GP ou des SMT triés/boostés et juste avant le vol une petite mise en température par un dernier petit coup de chargeur remet en place la chimie et favorise les gros débits.

    Vincent fait une série avec son Triffik jaune. Au bout de 4 tours : le moteur s’arrête net. Confirmation qu’après réparation légère dans la semaine, il est bien mort avec un bobinage en court circuit.

    Je lance le mien, et comme d’habitude, je n’arrive pas à me concentrer et faire 10 tours de suite proprement. Bon, ça viendra bien un jour !

    Déjeuner en plein air et sous la pluie… On attend toujours les volontaires.

    Après manger, Frédéric met en batterie sa Bullitt. Elle est motorisée avec un 25 et le réservoir fuit comme une passoire. Changement des durits et c’est parti.

    Le moteur est correctement équipé de son échappement mais la structure de cette aile volante résonne. C’est un missile qui évolue dans le ciel avec un bruit d’enfer et en plus la forêt fait écran et renvoie le bruit de l’ensemble : impressionnant.

    Par contre son engin fait des tours en passant au dessus de Chateaufort, Saclay et de St Rémy, c’est pas avec son piège qu’il va nous faire un temps le Frédéric !

    Tiens, voilà Bernard avec son écurie de trainers et 3D voltigeurs. « Non,non, Bernard, la piste est réservé aux racers aujourd’hui ». Il n’en fallait pas plus pour le faire démarrer…

    Heureusement, c’était une blague et on laissera voler les quelques gars qui ont eu le courage de mettre le nez dehors.

    Vincent se rabat sur son Triffik blanc. Celui là est équipé d’un Speed 480. Il a mis un BB avec l’option Race, mais ça reste toujours un trainer qui fait des ronds tranquillement.

     

    Je ressors le mien et je joue la durée à mi-gaz en passant des tonneaux. En volant, je bavarde avec Vincent de la couleur des pâquerettes cette année et ça ne loupe pas, totalement déconcentré, j’accroche un bout d’aile à l’atterrissage : et crac, direction l’atelier.

    A, ben maintenant, c’est le Sylvain qui arrive, tranquille, il est 5 heures de l’après-midi et en plus il vient avec son hélico. Il a laissé ses bêtes de course à la maison, le faux frère !

    A 5h30, gros nuage tout noir dans l’axe : Pliage de poteaux, « Salut les copains, on se revoie la semaine prochaine » et dans la foulée grosse averse orageuse.

    Cette journée, dans des conditions météo limites apporte ou confirme quand même quelques éléments :

    • La motivation d’une course (pseudo) renforce la bonne volonté. Nous sommes trois à nous être poussé dehors malgré un ciel et une météo pas du tout encourageant.
    • On joue avec des machines rapides. Il FAUT qu’elles soient montées soigneusement avec des commandes parfaitement adaptées : Courses bien réglées, sans dur et sans jeu.
    • Faire 10 tours régulièrement à toute vitesse autour de 2 poteaux n’est pas un jeu aussi évident qu’il n’y paraît. Il faut y être préparé et s’être entraîné.

    Prochain rendez-vous : Dimanche 15 mai.

    Toujours pour s’amuser, mais là, j’essaierai de faire venir quelques copains spécialistes des clubs environnants, ça va chauffer !

    Bernard Laplanche

    9Mai, 2005
    Dimanche 24 avril 2005, Le MCCR a organisé sa première course aux pylônes …

    On joue avec des machines rapides. Il FAUT qu’elles soient montées soigneusement avec des commandes parfaitement adaptées

    Et bien voilà, nous y sommes.

    Avec Vincent nous sommes au terrain à Cressely et nous attendons les participants, tous les participants.

    En fait, nous avons organisé la journée de façon très tranquille, pas de risque de ce coté là. Seuls les copains du club ont été prévenus et quelques amis en touriste , pour tenir un chrono ou pour aider à la mécanique.

    Frédéric est là avec nous et première mission : montage des poteaux. Je prépare mes feuilles d’engagement et les feuilles de série.

     

    Le temps est couvert, très couvert, nous passerons notre journée à tourner la tête dans tous les sens en guettant les nuages, les gros et gris, ceux qui font peur.

    Frédéric nous montre son joli Triffik tout neuf et qui n’a jamais volé. Discutage de coup, tout à l’air correct à part une commande de profondeur qui ne revient pas au neutre. La profondeur est dure et la tête de servo est pleine de jeu.

     

    Après une dernière vérification du centrage et des débattements, à la demande de Frédéric, Vincent finit par accepter de lui faire faire son premier vol.

     

    Au retour, commentaires :

    « C’était sur : pilotage dynamique avec correction permanente à la profondeur en plus il faut revoir le réglages des servos d’aileron, je suis à fond de trim et il tire à droite en permanence ».

    Et conclusion sèche : « Pas moyen d’enrouler les poteaux avec ce trognon ».

    Pour les servos d’aileron pas de problème avec la radio programmable, par contre pour la commande de profondeur, c’est le retour à l’atelier obligatoire : un servo à changer et revoir la gaine qui est mal positionnée et provoque du dur.

    Avec Vincent, nous chauffons nos accus.

    Au fait, nous vous confirmons : en tant que batteries de propulsion le NiMh a besoin d’être réchauffé avant de donner tout son potentiel. La semaine dernière sur Aéroforum il y a eu encore une grosse discussion sur l’utilisation d’accus NiMh en aéromodélisme. De toute façon, il faut toujours recharger le NiMh AVANT de voler et quand il fait froid, ils perdent de leur puissance c’est sur. Ensuite, il ne faut pas confondre accus de réception et de propulsion. Pour la propulsion, quand on demande 25A à un accu de 1100mAh, il faut des GP ou des SMT triés/boostés et juste avant le vol une petite mise en température par un dernier petit coup de chargeur remet en place la chimie et favorise les gros débits.

    Vincent fait une série avec son Triffik jaune. Au bout de 4 tours : le moteur s’arrête net. Confirmation qu’après réparation légère dans la semaine, il est bien mort avec un bobinage en court circuit.

    Je lance le mien, et comme d’habitude, je n’arrive pas à me concentrer et faire 10 tours de suite proprement. Bon, ça viendra bien un jour !

    Déjeuner en plein air et sous la pluie… On attend toujours les volontaires.

    Après manger, Frédéric met en batterie sa Bullitt. Elle est motorisée avec un 25 et le réservoir fuit comme une passoire. Changement des durits et c’est parti.

    Le moteur est correctement équipé de son échappement mais la structure de cette aile volante résonne. C’est un missile qui évolue dans le ciel avec un bruit d’enfer et en plus la forêt fait écran et renvoie le bruit de l’ensemble : impressionnant.

    Par contre son engin fait des tours en passant au dessus de Chateaufort, Saclay et de St Rémy, c’est pas avec son piège qu’il va nous faire un temps le Frédéric !

    Tiens, voilà Bernard avec son écurie de trainers et 3D voltigeurs. « Non,non, Bernard, la piste est réservé aux racers aujourd’hui ». Il n’en fallait pas plus pour le faire démarrer…

    Heureusement, c’était une blague et on laissera voler les quelques gars qui ont eu le courage de mettre le nez dehors.

    Vincent se rabat sur son Triffik blanc. Celui là est équipé d’un Speed 480. Il a mis un BB avec l’option Race, mais ça reste toujours un trainer qui fait des ronds tranquillement.

     

    Je ressors le mien et je joue la durée à mi-gaz en passant des tonneaux. En volant, je bavarde avec Vincent de la couleur des pâquerettes cette année et ça ne loupe pas, totalement déconcentré, j’accroche un bout d’aile à l’atterrissage : et crac, direction l’atelier.

    A, ben maintenant, c’est le Sylvain qui arrive, tranquille, il est 5 heures de l’après-midi et en plus il vient avec son hélico. Il a laissé ses bêtes de course à la maison, le faux frère !

    A 5h30, gros nuage tout noir dans l’axe : Pliage de poteaux, « Salut les copains, on se revoie la semaine prochaine » et dans la foulée grosse averse orageuse.

    Cette journée, dans des conditions météo limites apporte ou confirme quand même quelques éléments :

    • La motivation d’une course (pseudo) renforce la bonne volonté. Nous sommes trois à nous être poussé dehors malgré un ciel et une météo pas du tout encourageant.
    • On joue avec des machines rapides. Il FAUT qu’elles soient montées soigneusement avec des commandes parfaitement adaptées : Courses bien réglées, sans dur et sans jeu.
    • Faire 10 tours régulièrement à toute vitesse autour de 2 poteaux n’est pas un jeu aussi évident qu’il n’y paraît. Il faut y être préparé et s’être entraîné.

    Prochain rendez-vous : Dimanche 15 mai.

    Toujours pour s’amuser, mais là, j’essaierai de faire venir quelques copains spécialistes des clubs environnants, ça va chauffer !

    Bernard Laplanche